Des solutions contre l'arthrose

Publié le : 30/08/2013 11:46:19
Catégories : Santé

Des solutions contre l'arthrose

L'arthrose touche une personne sur cinq environ dans nos pays, apparaissant souvent à partir de 40 ans, et se généralisant après 65 ans. Mais à quoi est-ce dû ? Peut-on trouver des solutions naturelles pour prévenir et améliorer le confort ?

Qu'est-ce que l'arthrose ?

Tout d'abord, il faut s'ôter de l'idée que l'arthrose est une simple usure mécanique comme on l'a pensé pendant longtemps, en l'opposant ainsi à l'arthrite rhumatoïde qui serait inflammatoire. En fait, dans l'arthrose, la destruction progressive du cartilage est due à une inflammation chronique des cellules qui fabriquent le cartilage, les chondrocytes. L’inflammation est la réponse normale de l’organisme à une agression. Elle vise le plus souvent à éliminer un virus ou une bactérie en fabriquant une grande variété de substances qu’on appelle médiateurs de l’inflammation. Dans l’arthrose, l’inflammation ne vise à éliminer aucune bactérie, aucun virus. Elle est la conséquence accidentelle d’une surexcitation des cellules spécialisées du cartilage, les chondrocytes, en réaction à des facteurs héréditaires, à un traumatisme ou une pression excessive liée au surpoids.

Bien qu’associée à l’âge, l’arthrose n’est pas une conséquence directe du vieillissement. C’est une maladie des articulations qui s’apparente à un vieillissement accéléré du cartilage, ce tissu élastique de couleur nacrée qui recouvre l’extrémité des os au niveau des articulations. Le cartilage permet un glissement parfait entre les os et absorbe les chocs. C’est aussi un tissu vivant qui normalement, est en perpétuel renouvellement, même chez les personnes les plus âgées. Il se renouvelle tous les trois mois. La solidité du cartilage lui vient de ses fibres de collagène. Son élasticité lui est procurée par des molécules appelées protéoglycanes, sorte d’éponges qui en se gorgeant d’eau mettent sous tension les fibres de collagène. Des cellules spécialisées appelées chondrocytes (10 % du volume du cartilage) permettent au cartilage de se renouveler : elles détruisent et construisent la matrice en permanence. Dans l’arthrose, les chondrocytes produisent des molécules pro-inflammatoires appelées interleukines. La plus connue est l’interleukine-1 (IL-1). Ces interleukines favorisent une destruction du collagène et des protéoglycanes. Elles détruisent les chondrocytes, ou les affaiblissent, ce qui fait que le cartilage n’est pas remplacé, et qu’il est très mal réparé. Sa surface irrégulière gêne le mouvement. L’inflammation rend l’articulation douloureuse. Dans les formes sévères, le cartilage a disparu : le mouvement articulaire se fait os contre os. Au début de l’arthrose, les chondrocytes tentent de fabriquer plus de matière pour compenser celle qui a été perdue. Mais c’est le plus souvent en vain et le cartilage continue de disparaître. Les tentatives désordonnées de réparation aboutissent à de petites excroissances osseuses qui déforment l’articulation : ce sont les ostéophytes, qu’on appelle « becs de perroquet ».

Pour traiter l’arthrose, le corps médical prescrit des antalgiques comme l’acétaminophène, qui agissent sur la douleur, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine et les anti-COX-2 ou « coxibs », des molécules d’apparition récente. Ces traitements soulagent les patients mais ils ont peu d’effet sur l’évolution de la maladie. Ils ont aussi des effets secondaires potentiellement sérieux (voir l'histoire du Vioxx).

Le paracétamol, lorsqu’il est pris régulièrement sur de longues périodes, est soupçonné d’abîmer les reins. C’est aussi le cas de l’aspirine. L’aspirine peut occasionner des lésions importantes à l’estomac et à l’oesophage. 

Introduits plus récemment, les « coxibs » ont été formulés pour ne pas causer de lésions à la muqueuse digestive, mais des études ont montré que leurs utilisateurs courent un risque plus élevé d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. Ces  nouveaux médicaments pourraient, eux aussi, endommager les reins à long terme.

D’où l’intérêt de proposer aux personnes qui souffrent de rhumatismes des alternatives non toxiques.

Des solutions naturelles

Outre une alimentation riche en vitamines et minéraux, avec un apport correct et équilibré en Omega-3 et 6, plusieurs produits peuvent réellement aider à lutter contre l'arthrose et à prévenir son développement.

Freiner l'inflammation et la douleur

Pour freiner l'inflammation et la douleur, il est tout d'abord important de renforcer la flore intestinale avec la prise de probiotiques de bonne qualité, comme les probiotiques Longline que nous conseillons. En effet, plusieurs études ont montré l'impact d'une mauvaise flore intestinale sur la polyarthrite rhumatoïde par exemple.

De plus, de nombreuses études montrent que le curcuma est un puissant antioxydant et anti-inflammatoire, notamment efficace dans le cas de maladies rhumatismales. La meilleure référence que nous aillons trouvé est le jus de curcuma frais (à partir du rhyzome complet et sans ajout de pipérine supplémentaire) de Natuval. Attention, tous les autres jus de curcuma présents sur le marché aujourd'hui sont faits à partir d'extraits secs moins actifs !

Le gingembre est également un puissant anti-inflammatoire que des études récentes font apparaître comme aussi puissant que des médicaments de dernières générations.

Arrêter la destruction du cartilage

Nous ne pouvons que vous reparler du Silicium organique permettant une meilleure synthèse du collagène et favorisant la lubrification. Avec plusieurs années de recul aujourd'hui, rares sont les personnes souffrant d'arthrose et n'ayant pas vu une amélioration après une cure de Silicium Sili-G5 Longline (que nous recommandons vivement). C'est probablement l'incontournable à avoir dans les cas d'arthrose !

Il existe deux autres substances largement connues pour l'arthrose : la glucosamine et la chondroïtine sulfate (provenant en général de cartilage de poisson) amélioreraient en moyenne de 25 à 50 % les symptômes de l’arthrose. Ils diviseraient par deux le risque de voir diminuer l’espace articulaire (un signe de progression de la maladie), selon une étude de 2001 publiée dans le Lancet. Malgré tout, certains spécialistes contestent l’intérêt de la glucosamine et la chondroïtine.

LaNutrition.fr, site de référence sur les questions nutritionnelles en France, estime que les preuves à ce jour suggèrent que le sulfate de glucosamine seul ou en association avec le sulfate de chondroïtine sont modérément efficaces dans l’arthrose, avec un rapport bénéfice-risque favorable (c’est-à-dire peu d’effets indésirables). Les patients peuvent essayer ces substances pendant 2 à 3 mois et poursuivre s’ils constatent une amélioration des symptômes. Les bienfaits devraient en effet apparaître après quelques semaines de supplémentation, mais il faut probablement poursuivre ce traitement deux à trois ans pour freiner la progression du cartilage. En effet, il faut probablement plusieurs mois aux chondrocytes, les cellules du cartilage, pour produire de nouvelles protéoglycanes.

Voici donc quelques pistes abordables et ayant fait leurs preuves pour lutter efficacement contre l'arthrose et les inflammations rhumatismales... sans oublier de changer certaines habitudes alimentaires tenaces, sources d'inflammations !

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