Autobronzant : synthèse ou nature ?

Publié le : 27/04/2012 13:25:52
Catégories : Cosmétiques Bio

Autobronzant : synthèse ou nature ?

L'été montre petit à petit le bout de son nez, et avec lui l'envie de s'habiller plus court, de laisser le soleil baigner notre peau, de lézarder en terrasse... Mais un certain nombre d'entre nous voudrait déjà avoir de belles jambes bronzées, un visage et un buste hâlés.

Les autobronzants sont là pour cela : aller plus vite que le soleil en nous faisant oublier notre blancheur hivernale ! Mais comment marche un autobronzant ? Quel substance active agit ? Est-ce chimique ? Existe-t-il des solutions naturelles ?

Un autobronzant est un cosmétique permettant de faire bronzer artificiellement la peau sans avoir besoin de s'exposer au soleil. L'être humain étant fondamentalement doué pour faire comme la nature, sans la nature (nous pourrions appeler cela le syndrome "Canada Dry"), il a bien-entendu inventé des substances chimiques pour tromper notre peau et la faire bronzer sans soleil. Nous verrons cependant que des solutions naturelles existent !

Un bronzage stérile

Tout d'abord, rappelons qu'un bronzage par autobronzant n'apporte d'une part aucune protection contre les UV du soleil, et n'amène d'autre part aucun des bienfaits de la lumière du soleil : aucune métabolisation de vitamine D, etc.

Un principe actif : la Dihydroxyacétone ou DHA

Le Dihydroxyacétone est un agent chimique permettant la coloration de la peau. Bien que la DHA soit à l'état naturel un sucre que l'on peut extraire naturellement de l'écorce de châtaigner, il est surtout utilisé aujourd'hui sous sa forme synthétique. Pour être un peu technique, on le fabrique par bioconversion bactérienne de glycérol extrait du colza ou du maïs. Dans les cosmétiques classiques, il est utilisé entre 2,5 et 3% pour les personnes à peau claire, et à hauteur de 5% pour les personnes à peau foncée. A cela, il faut rajouter en général : solvants, émulsifiants, conservateurs type parabens, huile de silicone, parfums riche en phtalates et muscs synthétiques, etc. Bref, on retrouve sur le marché de bons cocktails délétères qui vont se rajouter aux autres crèmes, gels douches, laits corporels...

Le Dihydroxyacétone n'agit que sur les cellules mortes de la peau, et n'a donc qu'un effet limité dans le temps. Comme la peau désquame et élimine les couches superficielles de l'épiderme, l'effet de l'autobronzant ne tient que 4 à 6 jours.

La DHA est considérée comme sûre par les différentes autorités sanitaires (mais combien d'autres substances ont-elles été considérées elles aussi sûres avant que l'on en découvre certains méfaits ?). Cependant, il est reconnu que l'utilisation d'autobronzant à base de DHA génère des radicaux libres. Cela signifie que le DHA accélère le vieillissement de la peau !

Faire le choix du naturel

Dans les cosmétiques bio, vous retrouverez en général deux principes actifs proches : la dihydroxyacétone que nous venons de voir, ou encore l'Erythrulose issu du sucre de canne. Ces deux substances sont autorisées par les labels Bio car ils sont d'origine végétale, et obtenus par des procédés dits de "chimie verte".

De notre point de vue, quitte à utiliser un nouveau produit sur votre peau, évitez d'en rajouter : ok pour ces principes actifs, mais en évitant les conservateurs, solvants, parfums ou émulsifiants chimiques ! Vous obtiendrez le même résultat avec un cosmétique Bio, pas nécessairement plus cher que bien des marques. Alors, faites le bon choix !

l'Espace Renaisance vous propose sur son site une lotion autobronzante Bio, certifiée par le BDIH allemand.

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