Publié le : 07/10/2020 21:40:09
Catégories : Santé
Je vais tenter de répondre le plus clairement possible à ces questions pour vous éclairer au mieux sur leur rôle primordial.
Ce sont des chaînes de carbone dans lesquelles chaque carbone est lié à des atomes d’hydrogène. On les trouve dans toutes les graisses, y compris dans le cerveau. Ces chaînes sont plus ou moins longues, et plus elles sont longues, plus elles sont fluides.
En outre, si elles contiennent des doubles liaisons, elles sont encore plus fluides. Par exemple, une huile composée d’acides gras de 18 carbones et 2 ou 3 doubles liaisons est fluide à température ordinaire.
Ce déséquilibre entre Oméga-6 et Oméga-3 est la source de très nombreux problèmes de santé qui vont des troubles cognitifs, jusqu’aux maladies cardiovasculaires, en passant par les états inflammatoires chroniques.
Il faut aussi préciser l’importance de la longueur des chaînes d’acides gras.
Dans le monde végétal ces chaînes ne dépassent pas 18 carbones, avec un maximum de 3 doubles liaisons, dans les 2 séries Oméga-6 ou Oméga-3. Mais le métabolisme des mammifères a souvent besoin de chaînes plus longues, jusqu’à 22 carbones et même 6 doubles liaisons que l’on trouve essentiellement dans la série Oméga-3.
Cette configuration permet d’obtenir une substance grasse, extrêmement fluide et métaboliquement très active. Ces chaînes très longues n’existent que dans le règne animal, essentiellement dans l’huile extraite de la chair des poissons gras.
Les acides gras Oméga-3 à longues chaînes polyinsaturées (c’est-à-dire avec de multiples doubles-liaisons, comme illustrées plus haut) se lient avec de l’acide phosphorique pour constituer des phospholipides.
Ces phospholipides s’organisent spontanément en membranes biologiques ultra-fines.
Or, ces membranes vont jouer un rôle métabolique de première importance. Elles constituent les membranes extérieures non seulement de nos milliards de cellules, mais aussi des membranes des divers organites qui sont à l’intérieur des cellules, à commencer par les fameuses mitochondries, centrales énergétiques cellulaires.
Par conséquent ces membranes biologiques contrôlent la perméabilité cellulaire, c’est-à-dire les entrées et les sorties. Autrement dit elles régulent toute l’activité cellulaire ! Si notre alimentation est riche en acides gras Oméga-3, les membranes de phospholipides seront fluides et le métabolisme fonctionnera correctement.
Si, au contraire, nous sommes carencés en Oméga-3 à longues chaînes, les membranes seront constituées d’acides gras Oméga-6, à chaînes plus courtes. Il en résultera des membranes plus rigides, moins souples, moins perméables et moins actives métaboliquement, avec les troubles qui en découlent.
Le cerveau est composé principalement d’acides gras Oméga-3 polyinsaturés à chaînes très longues, dont le plus célèbre est le fameux DHA que l’on trouve exclusivement dans l’huile de poisson avec 22 carbones et 6 doubles liaisons.
Le DHA est essentiel à la maturation cérébrale de l’enfant, c’est pourquoi la supplémentation en huile de poisson Oméga-3 est primordiale chez toutes les femmes enceintes et qui allaitent afin d’assurer à l’enfant un bon développement sensoriel et psychomoteur.
Il faut savoir aussi que, durant ces périodes, le bébé va capter tout le DHA de la mère qui aura donc besoin d’un apport supplémentaire après l’allaitement pour éviter le fameux blues post-partum qui, nous le savons aujourd’hui, est dû à un épuisement des réserves d’Oméga-3. Lorsque l’on est jeune, en bonne santé et convenablement alimenté, notre organisme est capable de fabriquer des Oméga-3 à chaînes longues, tel le DHA, à partir d’acides gras Oméga-3 végétaux à chaînes plus courtes.
Toutefois, ce processus d’élongation se fait à condition de consommer certaines huiles végétales, des poissons gras, de l’huile de noix, de soja, de lin ou de colza.
Mais si nous sommes carencés en Oméga-3 à chaînes courtes, nous ne sommes plus capables de fabriquer du DHA. Notre cerveau fonctionne mal, plus lentement, avec des pertes de mémoire. En vieillissant les choses s’aggravent car notre métabolisme perd ses capacités d’élongation.
Les extraordinaires bienfaits des Oméga-3 ont été découverts dans les années 70 par des médecins danois qui ont exercé parmi les populations Esquimaux du Groenland qui consomment de grandes quantités de poisson. Ils ont observé que, parmi ces populations, les maladies cardiovasculaires étaient très rares.
Les biochimistes ont alors démontré que ce sont les acides gras Oméga-3, présents dans la chair des poissons des mers froides, qui les protègent des maladies cardiovasculaires.
Il s’agit, en particulier, de deux acides gras particuliers, le DHA et l’EPA qui, depuis, ont fait l’objet de milliers d’études cliniques et épidémiologiques qui ont confirmé leur remarquable efficacité sur la circulation du sang, l’hypertension et le risque vasculaire.
Il se trouve que ces acides gras sont des précurseurs métaboliques de divers molécules actives (dénommées prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes) qui ont pour effet de fluidifier le sang, de dilater les artères et d’inhiber l’inflammation de la paroi artérielle, à l’origine de l’artériosclérose.
Telles sont les raisons pour lesquelles il est si important de se supplémenter en Oméga-3, surtout après 50 ans. Il est utile de rappeler que les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de maladies et de mortalité.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les Oméga-3 d’huile de poisson font partie des trois ou quatre compléments nutritionnels les plus importants pour votre santé, tout au long de la vie. Ils agissent physiologiquement et en profondeur : des cures longues sont donc nécessaires. L’idéal serait d’en prendre en permanence à raison de 4 capsules par jour.
Notons l’importance de la qualité ! Il est impératif de choisir des Oméga-3 extraites d’huiles de poisson purifiées, sans odeur ni métaux lourds … Nous vous recommandons les Oméga-3 de la marque Longline.
Yves, Biochimiste - Dr ès-sciences
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