Huile de palme: pas simple de trancher

Comme moi, peut-être faites-vous partie des personnes qui tentaient d'éliminer l'huile de palme de leur consommation. Il est vrai que la vue de ces champs immenses de palmier, chassant la faune locale, fragilisant les populations d'ourang-outans, facilite notre décision de bannir de nos vies l'huile de palme.

Mais, une fois n'est pas coutume, la réalité est plus complexe qu'elle n'y parait. Est-ce qu'une huile de remplacement serait écologiquement plus supportable ? Est-ce que la déforestation brésilienne pour la culture intensive du soja, maïs, etc. est préférable à la déforestation asiatique pour y implanter des palmiers en nombre ? Sommes-nous prêt à payer plus cher nos produits pour supprimer l'huile de palme, ou à sacrifier le moelleux de nos brioches industrielles ?

Afin d'alimenter votre réflexion sur le sujet, et pourvoir choisir en conscience, je vous propose ci-dessous un article paru dans le journal La Tribune, le 13 septembre dernier, rédigé par Cécile Philippe et Hiroko Shimizu de l'Institut Economique Molinari.

Rien n'est simple, n'est-ce pas ? Bonne réflexion, et bon choix...