La lumière, source de bien-être

Publié le : 07/11/2020 15:22:16
Catégories : Santé

La lumière, source de bien-être

Une lampe de luminothérapie compense avec efficacité le manque de lumière naturelle lors des saisons les plus sombres. De plus en plus d’adeptes de la luminothérapie sont parvenus, grâce à elle, à vaincre le blues hivernal.

Elle vous aide en outre à conserver votre rythme circadien, ainsi que les autres rythmes qui permettent de jouir d'une horloge biologique stable.  Elle aide à lutter contre les problèmes de réveil et à rester vigilant tout au long de la journée. Alors, si la luminothérapie est efficace contre la dépression hivernale (SAD), voire dans certains cas contre certains troubles du sommeil et certaines formes de dépression chronique, mais aussi parfois contre les boulimies, pourquoi n'en fait-on pas une thérapie prioritaire en remplacement des médicaments et leurs nombreux effets secondaires ? Dans le cas de la luminothérapie, chacun peut reprendre son pouvoir, dans l'autre on le perd... Pourquoi continuer à privilégier la chimie ?

Le soleil, source de vie

La lumière du soleil constitue notre besoin le plus essentiel. Rien n’existerait sans elle ; d’ailleurs, le manque d’ensoleillement nous vide rapidement de toute vitalité et de toute énergie. La quantité de lumière est à son apogée pendant les mois d’été, lorsque les jours sont les plus longs et les plus ensoleillés.

Le niveau de lumière se mesure en lux, l’unité internationale de l’éclairement. Un lux correspond à la quantité de lumière produite par une bougie, mesurée à un mètre de distance. Lors d’une journée d'été classique, la quantité de lumière solaire se situe, à l’extérieur, autour de 50 000 à 100 000 lux. Dans un bureau, la quantité de lumière s’élève de 300 à 500 lux. En novembre, l’éclairage peut chuter à 500 lux à l’extérieur, alors que l’éclairement produit par un éclairage intérieur normal est de 10 à 100 lux. Cela correspond à mille fois moins que la quantité de lumière naturelle d’une journée d’été moyenne.

À mesure que l’automne avance, les jours raccourcissent et ce phénomène est une cause fréquente de blues hivernal. Près de 12 % des finlandais par exemple, souffrent d’un trouble affectif saisonnier (TAS). La forme la moins sévère du TAS, qui est aussi bien plus courante, est le TAS infraclinique, également appelé blues hivernal, dont souffrent environ 27 % des finlandais.

L’expérience des utilisateurs a montré qu’une luminothérapie régulière contribuait à maintenir une bonne productivité au travail. Les employés de bureau et leurs employeurs sont particulièrement sensibilisés aux bienfaits de la luminothérapie.

Les salariés travaillant en trois-huit ont également découvert que la luminothérapie contribuait à équilibrer leur rythme circadien irrégulier. Avec des horaires bien aménagés, cette thérapie peut également accélérer considérablement la récupération en cas de décalage horaire.

Une lampe de luminothérapie permet de bénéficier de la lumière des matins d'été même pendant les mois d’hiver les plus sombres !

Le rythme circadien est régulé par la mélatonine, une hormone produite par l'épiphyse. En règle générale, le corps sécrète cette hormone la nuit. La mélatonine est en quelque sorte un somnifère naturel : lorsqu'elle est présente dans le corps, la personne se sent fatiguée.

La lumière du matin est le stimulus externe le plus puissant régulant le rythme circadien. Parmi tous les facteurs qui régulent le rythme circadien, la mélatonine est celui dont on comprend le mieux le rôle. Des recherches ont clairement démontré que la lumière influençait fortement la sécrétion de mélatonine.

Lorsque l’on se réveille par un matin d’été, la lumière stoppe la production de mélatonine. En hiver, en revanche, à notre réveil, il fait toujours sombre. Si notre corps produit toujours de la mélatonine, le matin après le réveil (comme cela est le cas lors des mois les plus sombres d’automne et d’hiver), notre horloge biologique se dérègle et notre rythme circadien s’en trouve perturbé. C’est ainsi qu’apparaît le « blues hivernal », qui dure en général d'octobre à mars. Les symptômes de ce trouble comprennent une dépendance aux glucides et aux aliments sucrés, des difficultés à se réveiller, une somnolence excessive, une certaine léthargie et de la fatigue en cours de journée. Le raccourcissement des jours est donc le principal responsable du blues hivernal.

La lumière des matins d’été et la luminothérapie nous permettent, en automne et en hiver, de stopper la production de mélatonine et de préserver la synchronisation de notre rythme circadien.

 Lorsque la production de mélatonine est stoppée le matin grâce à la luminothérapie, elle débute en temps voulu, c’est-à-dire le soir. Pour atteindre une efficacité maximale, la luminothérapie doit être utilisée le matin, juste après le réveil.

Les lampes de luminothérapie sont efficaces et faciles à utiliser. De surcroît, les lumières LED rendent aujourd'hui la luminothérapie encore plus efficace !

La luminothérapie doit être utilisée quotidiennement ... Les bienfaits de cette thérapie apparaissent généralement au bout d'une semaine : l’utilisateur se sent aussi vif et dynamique qu’en plein été.

Toutes les lampes ne sont pas adaptées à la luminothérapie ; en effet, l’éclairage minimal requis pour cet usage est de 2 500 lux. Il est conseillé de commencer par deux heures d’utilisation par jour à cette intensité : 1 heure à 5 000 lux ou 30 min à 10 000 lux auront le même effet. La thérapie atteint son efficacité maximale le matin, entre 6h00 et 10h00. Le soir, elle risque de provoquer des difficultés d’endormissement ; elle est donc déconseillée après 18h00.

En fonction du type et de la taille de lampe de luminothérapie utilisés, il convient de placer l'appareil à une distance de 40 à 145 cm. Il s'agit de la distance entre le visage et la lampe. Plus vous êtes proche de la lampe, plus elle est efficace et plus la séance de luminothérapie peut être courte. Il est inutile de regarder la lumière directement, dès lors qu’elle reste dans votre champ de vision. La luminothérapie n’interrompt aucune de vos activités quotidiennes ; elle vous permet en effet de continuer à lire, à manger, à travailler ou à regarder la télévision.

La recherche sur la luminothérapie

La luminothérapie est un sujet de recherche en Europe et en Amérique du Nord depuis près de 30 ans. Elle est également largement étudiée en Finlande.

La recherche a fourni des résultats prometteurs en ce qui concerne le traitement de la dépression et des troubles du sommeil dans les cas où les traitements médicaux sont proscrits (notamment chez les sujets atteints de la maladie de Parkinson et en cas de dépression pendant la grossesse). Les résultats le la luminothérapie ont également été encourageants dans le cas d'états pathologiques associés à un schéma clairement saisonnier ou à des troubles du sommeil.

Nous avons recueilli les tous derniers résultats des recherches internationales auprès des instituts sanitaires nationaux des États-Unis : de nouvelles recherches ont souligné les bienfaits de la luminothérapie en termes de prévention de l’épuisement et de la fatigue en journée chez les patients souffrant de TAS et de TAS infraclinique.  Ces recherches montrent que la luminothérapie améliore le bien-être général. D’après une nouvelle étude, la luminothérapie aide les patients atteints de TAS dès la première séance !

Cette étude, qui s’intéresse aux effets de la luminothérapie sur les femmes souffrant de dépression pendant leur grossesse, donne des résultats particulièrement prometteurs car cette thérapie ne s’accompagne d’aucun effet secondaire ...

En Suisse : remboursement par l'assurance de base

Selon la LAMAL, les appareils de luminothérapie (photothérapie) reconnus figurent sur la « Liste des Moyens et Appareils » (LiMA position 06.01.01.00.1 L) et sont remboursés par les caisses maladies à 90% (720 francs max.), s’ils sont prescrits par un médecin contre une dépression saisonnière diagnostiquée.  

Le plus souvent, malheureusement, votre médecin traitant ne connait pas la luminothérapie. C'est donc à vous, son "patient", de faire son éducation, de lui en parler, et d'insister pour essayer la luminothérapie en refusant la prescription quasi systématique d'anxiolytiques ou d'antidépresseurs.

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